9 mois ferme : regrettable réveillon


Cinquième long métrage d’Albert Dupontel, 9 mois ferme est une comédie sortie le 16 octobre 2013 en France. En tête d’affiche, Sandrine Kiberlain en juge coincée.

Ariane Felder, juge d’instruction reconnue, apprend de son médecin qu’elle est enceinte. Problème : elle est célibataire endurcie, et mène une vie stricte afin de gravir les échelons au sein de la magistrature. Qui est le père ? Elle l’ignore. Ses soupçons se portent sur le juge De Bernard, amoureux éconduit de Madame le juge. Elle se souvient seulement du réveillon du 31 décembre, où ses collègues ont réussi à la faire boire, et perdre le contrôle de sa vie bien rangée. Elle se rassure avec une méthode peu orthodoxe : ce dernier n’est pas le père de son bébé. Second problème : le père est fiché. Il s’agit de Bob, un taulard, défendu par un avocat assez particulier. Dernière accusation en date : avoir tué un veuf lors d’un cambriolage qui a mal tourné, et lui avoir arraché les yeux. Surnom : globophage. Comment cet homme peut-il être le père ? Pour Ariane, c’est la catastrophe…

Le film est truffé de flash back, illustrés par des images de vidéo surveillance. Ces passages permettent aux spectateurs de ne pas être perturbés par les changements de date. Souvent en accélérés, ils ajoutent une légèreté supplémentaire à la réalisation. Dans la salle, les rires fusent. Il faut dire qu’Albert Dupontel ne fait pas dans la dentelle. Les scènes plus déjantées les unes de que les autres et cadrées de manière farfelue s’enchaînent sans laisser de répit. Les dialogues ne sont pas en reste. Les jeux de mots autour de la justice sont maîtres de la situation. A déplorer, quelques scènes un peu gore qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes.

L’une des meilleures comédies françaises depuis longtemps.

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