Le vacarme de la rue de Tolbiac


La première chose observée rue de Tolbiac, au sud-est du 13e arrondissement de Paris, est la multitude de piétons qui battent le pavé, bousculés à chaque pas. Le bruit environnant dérange. Les automobilistes jouent à celui qui klaxonnera le plus fort. Désigner le vainqueur est impossible. A l’angle, au 4 rue Charles Moureu, se trouve un vendeur de panini connu surtout des lycéens et étudiants, Soul Food. Le choix est vaste. Les paninis brûlants réchauffent les mains de ceux qui en achètent. Remonter la rue de Tolbiac signifie passer devant le Mc Do – enseigne culte venue des Etats-Unis -, et les effluves de graisses écœurent parfois les passants. Les tomates, le steak et la mozzarella des paninis sont bien meilleurs et plus légers que les frites trop grasses.

Le changement de trottoir est une option satisfaisante. Le feu piéton est rouge. Le poteau au bord du passage clouté glace les mains des paresseux qui s’appuient dessus en attendant. De l’autre côté de la rue, la perception de ce qui entoure la foule est la même. Une marche de quelques minutes suffit à revenir au point de départ. Le retour à l’Ecole est une nécessité pour tout étudiant censé. Un bus double les marcheurs. Le bruit assourdissant du moteur déclenche chez certaines personnes une migraine violente. Ce bus, les voitures et le bruit en général gène. L’ESJ apparait à travers les arbres. Le froid hivernal incite les futurs journalistes à rejoindre leur salle de cours sans tarder. Les dix minutes semblent une éternité.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *