Le respect


Je m’baladais, sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu, j’avais envie de dire bonjour à n’importe qui… Mais avant de fouler l’asphalte de la plus belle avenue du monde, un passage par les transports en communs fut obligatoire. Et quelle déconvenue ! Avant même cette expérience, je détestais métro, bus et compagnie. Dorénavant, quiconque me croisera dans les méandres du métropolitain parisien sera victime d’une hallucination.

Serait-ce hors de portée des citoyens de respecter son prochain ? Oui, à en croire les comportements de ces malotrus. Certains fument sur les quais – quid de l’interdiction ? D’autres se croient seuls au monde. Une fois dans la rame, les malpolis poursuivent leurs aventures égoïstes : ils montent dans le wagon de leur choix en poussant tous les obstacles qui ralentiraient leur évolution. Ils reproduisent ces gestes à l’identique en se ruant vers la sortie. A l’orée de la rue, ils ne tiennent pas les portes, même si des parisiens ou touristes les suivent de près, quitte à leur faire déguster l’ouvrage fait de verre et de métal. Désagréable, n’est-ce pas ? Si vous rouspétez, ne soyez pas choqués d’entendre tous les noms d’oiseau répertoriés dans le dico ! Le respect est mort et enterré depuis belle lurette.

Ce florilège d’incivilités est incomplet, bien évidemment… Vous comprenez maintenant les raisons de mon dégoût envers les différents moyens de transports. Mes petons sont mes meilleurs alliés ! Et n’oubliez pas : respectez-vous les uns les autres.

Lily.

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