Bullhead


Bullhead est le 1er long métrage de Michael R. Roskam. Déjà récompensé à 6 reprises pour celui-ci, il a été nominé dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère aux Oscars 2012.

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Selon le pays d’exploitation, ce long métrage est intitulé Rundskop (titre original), Bullhead (Finlande, Allemagne, Suède, France, ainsi qu’à l’international) ou Tête de bœuf (Québec et Belgique francophone). Sorti en Belgique (2 février 2011), (aux Pays-Bas (26 mai 2011), en Allemagne (24 novembre 2011), et aux Etats-Unis (17 février 2012),) il faut attendre le 22 février 2012, soit plus d’un an après la sortie en Belgique, pour que Tête de bœuf soit exploité en France, malgré une projection en avant-première le 2 avril 2011 au Festival International du film Policier de Beaune (Prix du Jury), et d’autres projections qui ont suivies tout au long de l’année passée.

Trafiquant d’hormones reconnu, Jacky est sur le point de conclure un marché avec la Flandre de l’Ouest lorsqu’un agent fédéral est assassiné. Suspect, il voit ses secrets et son passé ressurgir. Il veut se venger.

Long de 2h03, le film souffre de sa lenteur. Les responsables sont le montage, très peu rythmé, et le thème principal du film, très lent. Malgré les flashbacks renvoyant à l’adolescence de Jacky, au moment de son agression, le film est sans surprise. Le spectateur sait qu’il veut se venger des responsables de son agression et qu’en parallèle, il est à la tête d’un trafic d’hormones. L’arrestation musclée n’est que le simple résultat de sa vie torturée. Le montage ne permet pas de suspense, ni de surprise.

Par ailleurs, la violence extrême de certaines scènes peut déranger les plus sensibles. Est-il nécessaire d’heurter le spectateur ? Un bon polar n’est pas forcément un polar ultraviolent. Les scènes entrainant l’interdiction aux moins de 12 ans ne semblent pas justifiées. Il était possible se faire sans.

La scène finale explique le titre original du film. Avec la quantité d’hormones qu’il vient de prendre, Jacky est tel un bœuf en furie. Lui qui n’a connu que les bêtes pendant son enfance et à l’âge adulte, il est abattu comme l’une d’elle par la Police.

Un peu plus de 2h, pour ce sujet, c’est un peu long. Il est facile de fermer un œil et de perdre le film de l’histoire, d’autant plus que tout est prévisible. Rien ne surprend. On pouvait attendre mieux, après avoir lu un synopsis attrayant.

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