Ma toune années 60 : Stewball


De mes parcours en voiture, je garde cette musique à la fois douce et triste. Mes parents adorant Hugues Aufray, ses cassettes passaient en boucle dans l’autoradio. Oui, je dis bien “cassettes” – je n’ai eu un lecteur de disque dans la voiture que depuis peu. Bref, cet air a tourné en boucle et a marqué la petite fille que j’étais. Encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux en l’écoutant.

En fait, c’est surtout le texte qui est déchirant… L’histoire de ce cheval censé gagné sa course, qui se blesse et qui doit être abattu, c’est terrible. Je sais malheureusement que certaines blessures sont fatales pour les chevaux, mais l’entendre avec cet accompagnement, ça fiche un coup ! Bon, OK, cela signifie que l’auteur a bien fait son travail puisqu’il réussit à transmettre des émotions. Mais quand même, c’est triste.

Et puis Hugues Aufray l’interprète bien, il faut le souligner. Parce qu’un beau texte, une belle musique, avec un mauvais chanteur, cela ne passerait pas. Donc bravo à lui de servir si bien cette œuvre. Je vous laisse écouter :

A l’origine, le texte était nettement plus positif : il rendait hommage à un cheval blanc d’origine modeste vainqueur d’une course épique en Irlande au XVIIIe siècle. On est loin du drame raconté par Hugues Aufray ! La ballade fut reprise maintes fois, est passée par l’Amérique, avant d’arriver en Europe, puis en France, sous la plume de Pierre Delanoë et Hugues Aufray. Stewball sort en France en 1966, il figure sur un EP (4 titres). Un autre grand succès du chanteur est également présent sur le vinyle, Céline.

Lily.

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