Sur le chemin de l’école


Une rame de la ligne 14 entre en station. “Bercy” est placardé sur les vitres de protection des voies. Le bruit du métro est insupportable. Des voyageurs quittent leur voiture. Des usagers poursuivent leur trajet. L’heure de pointe est un calvaire. Des hommes et des femmes sont debout. Le jeu des chaises musicales est quotidien. Une place vide accueille une nouvelle personne. La valse des voyageurs se joue sans musique. L’alarme avertit la fermeture imminente des portes. La rame s’élance dans le tunnel en direction de “Court-Saint-Emilion”. Les fenêtres ouvertes de la rame entraînent un bruit de fond. Les oreilles souffrent. Des smartphones sonnent. Un voyageur vêtu d’une parka répond. Il crie. Les décibels sont démultipliés. Une dizaine de voyageurs écoutent de la musique. Elle couvre cette pollution sonore. Les Parisiens perçoivent l’annonce du nouvel arrêt. L’arrivée à “Court-Saint-Emilion” est brusque. Les freins de la rame sont puissants. Le métro arrête sa course. Les portes s’ouvrent. La scène de la station précédente se rejoue. Des voyageurs quittent leur voiture. Les autres poursuivent leur trajet. L’alarme avertit la fermeture imminente des portes. La rame s’élance dans le tunnel en direction de “Bibliothèque François-Mitterrand”. Les tunnels se ressemblent. Le métro se vide. Le terminus de la ligne approche. “Olympiades” résonne. La rame vide poursuit son voyage sous Paris. Elle fera demi-tour et réalisera le trajet inverse, direction “Saint-Lazare”.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *