Les adieux à la Reine


Pour son 20ème long métrage, Benoît Jacquot plonge le spectateur en pleine monarchie, à l’aube de sa chute, à Versailles, non loin de Paris. Pour l’occasion, il réunit Léa Seydoux (Sidonie Laborde), Diane Kruger (Marie-Antoinette), Virginie Ledoyen (Gabrielle de Polignac), Xavier Beauvois (Louis XVI) et Julie-Marie Parmentier (Honorine), entre autres. Tourné en décors réels comme le précise le générique (Versailles, Parc de Sceaux…), Les adieux à la Reine est une production franco-espagnole, sortie en France et en Belgique le 21 mars 2012.

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Le film se déroule sur 3 jours, du 14 au 17 juillet 1789. Sidonie Laborde, jeune lectrice de la Reine, admire Marie-Antoinette, et serait prête à se sacrifier pour elle, pour garder son amour de la Reine. C’est sans compter sur la présence de Mme de Polignac, dont la Reine est amoureuse, et sur les évènements qui bouleversent Versailles, dont la prise de la Bastille par le peuple parisien…

Bien que ne faisant qu’1h40, il est aisé pour le spectateur de s’ennuyer, voire même de dormir. Adapté d’un roman du même nom, écrit par Chantal Thomas, le film n’a ni début, ni fin, et pas plus de scénario. L’Histoire étant connue de tous, ce film n’a aucun intérêt historique, d’autant plus que Marie-Antoinette n’avait pas de lectrice attitrée. Malgré une bande annonce prometteuse, ce long métrage ne répond pas aux attentes qu’elle suscite. La quasi absence d’action n’aide pas. Il pourrait s’agir d’un documentaire à destination d’Arte. Or, ce n’est pas le cas, sauf peut-être pour les décors.

Tourné en décors réels, principalement au Château de Versailles et dans ses jardins, sans oublier le Domaine de Sceaux, Les adieux à la Reine n’a que cela d’attirant. Et la distribution, sans faille. Rien ne choque. Les actrices semblent à leur place, dans ces magnifiques robes du XVIIIème siècle, dans ces lieux royaux.

Long et lent, sans scénario, le dernier film de Benoît Jacquot ennuie. Même les décors magnifiques de Versailles et le talent des trois actrices principales (Léa Seydoux, Diane Kruger et Virginie Ledoyen) ne sauvent pas ce film sur les dernières heures d’une lectrice de la Reine lors de la Révolution française…

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