Ma toune hommage : La Lambada


Quand j’ai découvert La Lambada, j’avais 12-13 ans. Je ne comprenais rien au texte (je n’ai pas cherché à comprendre non plus), mais cette musique me donnait envie de danser. Elle mettait du soleil dans la journée aussi, surtout quand le ciel était un peu trop gris.

J’écris au passé, tout simplement parce que Loalwa Braz Vieira, l’interprète de ce tube de l’été 1989, a été assassinée devant chez elle. Alors comment écouter, désormais, ce succès planétaire sans penser à ce drame ? Vous allez me dire que c’est simple, je le concède. Mais j’ai malgré tout la larme à l’œil. Désolée d’être si sensible. Franchement, ça sert à quoi de tuer des gens ? C’est pourtant si simple de s’aimer les uns les autres…

Alors vous savez quoi ? Vous allez prendre la main de votre voisin(e), vous allez vous lever, et vous allez danser comme si vous étiez sur une plage, comme si vous étiez en 1989. D’accord ? Puis pour vous aidez, je vous poste la chanson. Dansez, maintenant !

Pour la petite histoire, le titre est sorti en France en 1989, et fut en tête des chars pendant vingt-sept semaines (dont douze à la première place). Bien qu’interprété par un groupe français (Kaoma), l’air a été importé du Brésil. Ou plus précisément, de Bolivie, puisque la chanson originale, Llorando se fue est l’œuvre du groupe Los Kjarkas. Elle date de 1981. La Lambada est la version portugaise (et plagiée) de cette dernière. Ces accusations, réitérées en 2010, sont restées sans suite.

Pour le plaisir des oreilles, voici donc la musique que chacun devrait écouter à la place de La Lambada :


Lily.

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