L’ONG Bloom et l’entreprise de cosmétiques Lush s’unissent et lancent une campagne à travers l’Europe pour interdire le chalutage en eaux profondes.

Comment ? Les employés de Lush se recouvrent de body painting afin de raconter l’histoire de la destruction des fonds marins et de symboliser la diversité de la vie sous-marine et sa vulnérabilité. Cette réalisation artistique sera retirée en quelques secondes. Ainsi, elle sensibilisera le public, et illustrera la destruction et les dommages causés par ce type de pêche.

La campagne a lieu du 8 au 14 septembre, dans les boutiques Lush d’Europe proposant des produits cosmétiques faits main d’origine naturelle. Cette campagne leur permet de demander aux gouvernements européens de soutenir l’interdiction de ce que les scientifiques considèrent comme “la méthode de pêche la plus destructrice de l’histoire”.

L’événement est à suivre sur Twitter : @Bloom_Fr ; @LushFr.

La pêche en eaux profondes au chalut anéantit les fonds marins, réservoirs de vie le plus vaste de la planète et havre de vie d’une multitude d’espèces sous-marines (coraux, éponges…). Les filets, lestés par deux panneaux d’acier pesant deux tonnes chacun, ratissent le fonds des océans sans se soucier de la destruction.

La réforme de la réglementation européenne encadrant la pêche en eaux profondes et l’interdiction du chalutage profond sont en cours de discussion. Cette interdiction du chalutage profond est demandée par plus de 300 chercheurs internationaux.

Créée en 2004 par Claire Nouvian, l’association Bloom est dédiée à la protection des fonds marins. Elle œuvre pour la conservation marine et la défense de la pêche durable. Ses actions s’adressent au grand public mais aussi aux décideurs politiques et acteurs économiques.

Lush invente, fabrique et vend des cosmétiques frais faits main, comme la boule de bain effervescente, le dentifrice solide et les barres de shampooing solides. L’entreprise applique une politique stricte contre l’expérimentation animale et soutient le commerce équitable et les initiatives de communautés dans le monde entier. En 2012, elle a lancé le Prix Lush (en collaboration avec Ethical Consumer) : 300 000 € pour récompenser les politiciens, lobbyistes, chercheurs et scientifiques qui travaillent pour mettre fin à l’expérimentation animale.