Découverte de la navette autonome


Depuis un certain temps, lorsque j’emprunte le pont Charles-de-Gaulle, j’observe cette petite capsule sur roues. Je ne scrute pas les détails, mais elle m’interpelle. Un après-midi, alors que la pluie et les rafales de vent perturbent ma balade, je décide d’aller voir de plus près.

Le départ étant imminent, un préposé à l’accueil de la RATP (ne faites pas de mauvaises blagues au passage, hein) me fait émarger un gros cahier. Pour les statistiques. Nom, prénom et signature. Et c’est parti pour la découverte. Le signal sonore indique que la porte latérale se ferme. L’ultra mini bus démarre. Il n’avance pas bien vite (faut pas être pressé en fait !). Pendant le parcours, un agent de la Régie explique le fonctionnement de cette navette complètement autonome :

  • la navette est autonome, elle circule sans conducteur (comme les lignes 1 et 14 du métro).
  • le pont est divisé en 4 tronçons.
  • un GPS est fixé sur le toit. Il envoie constamment sa position aux différents capteurs implantés le long du parcours.
  • le véhicule circule à “autorisation systématique”, c’est-à-dire que si une navette est présente sur un des quatre tronçons, une seconde navette ne peut pas s’engager sur ce même tronçon. Sans autorisation, la capsule s’arrête. Elle redémarre toute seule, comme une grande, lorsque la première navette a quitté le tronçon.

Verdict, j’ai apprécié de parcourir ces 180 mètres au chaud ! En plus, c’est 100% gratuit. Merci la RATP, le STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France) et la Ville de Paris !

Lily.

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