Le syndrome de la page blanche


Stylo à la main, je sèche. Comprenez “je-n’arrive-à-écrire-aucune-ligne-de-correcte”. Aucune ligne tout court en réalité. Je reste penaude devant… ma page blanche. Ce que je vis, c’est la peur de tout artiste, qu’il soit écrivain, peintre ou compositeur. Sauf que moi, c’est pour écrire ma lettre de motivation. Je ne sais pas quoi dire. Pour être tout à faite honnête, j’en ai marre d’écrire des banalités qui seront à peine lues. J’essaie de faire dans l’originalité, mais mon cerveau a décidé de se mettre en vacances au même moment. Pratique !

Des feuilles de papiers froissées jonchent le parquet, la poubelle n’attend qu’une chose, être vidée. Et mon bloc de feuille rétrécit à vue d’œil. Je me lève, vais chercher un verre d’eau, reviens à mon bureau, me relève, vais piocher dans le placard où sont rangés les paquets de gâteaux, me réinstalle devant ma feuille, me relève une nouvelle fois…

Vous qui me lisez, vous devez bien vous fendre la poire ! Mais ne riez pas trop : un jour, ce sera vous. Je ne vous le souhaite pas, hein ! Parce que franchement, c’est lourd. T’as l’impression de perdre ton temps, d’être nulle. Quand je pense à tous ceux qui ont cette imagination qui leur permet de décrocher un job en 30 secondes… Ça fait très utopique, mais celui qui arrive à surprendre gagne toujours.

Et là… surprise ! Une idée lumineuse vient de traverser mon esprit !! Allez, je vous abandonne, et vous retrouve la semaine prochaine ! Faut que j’écrive cette fichue lettre avant que l’idée ne se carapate je-ne-sais-où dans un recoin de ma tête.

Lily.

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