Le secret de Maël : Un dessin animé sur la différence


L’Association Française du Syndrome d’Angelman (AFSA), avec le soutien de la Fondation Groupama pour la Santé, propose un nouveau dessin animé sur le thème de la différence et du handicap : “Le Secret de Maël”. A l’origine de ce projet, Mathilde Suc-Mella. Membre de l’AFSA, elle est maman d’un enfant porteur du syndrome d’Angelman. Ce projet, produit par la société “Tout Pour Le Mieux”, a demandé plusieurs mois de réflexion et de réalisation.

Objectif : Sensibiliser les jeunes enfants, mais aussi un large public, aux questions du handicap et de la différence. Ce dessin animé permet de parler et faire parler du syndrome d’Angelman de façon simple et ludique.

Le syndrome d’Angelman, késako ? Le syndrome d’Angelman est une maladie neurogénétique rare qui résulte d’une anomalie génétique sur le chromosome 15. Elle concerne les garçons comme les filles, et touche environ 1 naissance sur 12000 à 20000. Elle se manifeste par des troubles de la motricité et de l’équilibre, une absence de langage orale, une épilepsie, une déficience intellectuelle, des troubles de la sensorialité…

Synopsis : Maël est porteur du syndrome d’Angelman. Il rencontre alors Paco. Comment réagir face à la différence ? Quelles émotions suscitent une telle rencontre ? Qu’est-ce que le syndrome d’Angelman ?

Le film, d’une durée de 5 minutes, permet de se poser des questions. Il vise à faire parler les petits spectateurs sur leur expérience personnelle avec le handicap. Il tente ainsi d’apporter un début de réponse en mettant en scène un modèle d’inclusion. Le souhait de l’AFSA est, à travers ce film, de promouvoir le principe de l’inclusion des personnes porteuses de handicap dans la société. A travers l’histoire de Maël, le spectateur voit naître une relation possible entre des enfants qu’à priori tout oppose…

Créée en 1992, l’Association Française du Syndrome d’Angelman (AFSA) vient en aide aux familles touchées par ce syndrome. Elle a pour but de faire connaître le syndrome d’Angelman et d’encourager la recherche médicale. Elle mobilise des financements privés et publics, afin de permettre le lancement de programmes de recherche à hauteur des besoins.

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