Darty : Cinéma, commerces, même combat


Le Darty visé se situe dans le 13e arrondissement de Paris. Au sud-est, dans le centre commercial Italie 2. Le même centre commercial qui illustre si parfaitement la pollution visuelle dont sont victimes les Parisiens.

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A l’entrée du magasin, tout semble “normal”. Le magasin est calme, il n’y a pas trop de monde. Surtout pour un samedi qui précède Noël. L’objectif de la visite est l’achat d’un présent à déposer au pied du sapin. Le rayon spécialisé est derrière celui consacré à la téléphonie fixe. Les différents modèles ne sont pas présentés. Seuls les produits sont en rayon, et sans explications. Une coutume dans ce type de magasin, il faut dire ce qu’il est. La chasse aux renseignements est le combat de toute personne se rendant dans une grande enseigne. Là n’est point le problème, ce serait bien trop simple.

Le problème est un produit en essai, directement en rayon. Cela mérite quelques explications. En ce moment, le produit à la mode est une paire d’enceintes à brancher sur un lecteur MP3 afin que la musique stockée sur celui-ci soit partagée dans un espace clos (comme un appartement, une chambre). Parfois, les deux enceintes sont réunies pour ne former qu’un grand haut-parleur. Ce qui est le cas dudit produit essayé. Le haut-parleur est posé sur un des rayons. Sauf que le son est à son maximum… Impossible pour un client d’entendre les conseils d’un vendeur. La musique est si forte que les oreilles souffrent. L’option logique est donc de baisser le son, afin que le client ne soit pas victime du désagrément.

Mais c’est sans compter sur la vendeuse. Parce que oui, Madame a décidé que le son devrait être le plus fort possible. Elle se retourne, et râle (à voix basse) parce que le volume de la musique a été baissé. Elle ne s’arrête pas en si bon chemin. Ce serait trop simple. Alors elle remonte le son. Comme avant. Et les clients, elle s’en moque. Ce qu’elle veut, c’est sa musique, point. Qu’importe l’opinion des clients…

MK2, maintenant Darty, vive le respect… Ou plutôt, l’absence de respect, devenue monnaie courante…

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